Le gouvernement indien examine actuellement la possibilité d’assouplir les limites de part de marché imposées aux opérateurs de paiement utilisant l’interface de paiement unifiée (UPI). Cette décision pourrait avoir des répercussions majeures sur le paysage des paiements numériques en Inde, qui connaît une croissance exponentielle depuis plusieurs années.
Un plafond de 30% remis en question
Actuellement, la National Payments Corporation of India (NPCI) impose une limite de 30% de part de marché aux applications tierces utilisant l’UPI. Cette restriction, mise en place pour éviter la formation de monopoles, pourrait bientôt être revue à la hausse. Les autorités indiennes étudient la possibilité de relever ce plafond à 40%, voire de le supprimer complètement.
Cette décision potentielle intervient dans un contexte où certains acteurs majeurs, comme Google Pay et PhonePe, approchent déjà de cette limite. L’assouplissement des restrictions permettrait à ces entreprises de poursuivre leur croissance et d’investir davantage dans l’innovation et l’amélioration de leurs services.
Un boost pour l’écosystème des paiements numériques
L’UPI, lancé en 2016, a révolutionné les paiements numériques en Inde. Le système permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions instantanées entre comptes bancaires via leurs smartphones. Son adoption massive a contribué à la digitalisation rapide de l’économie indienne et à l’inclusion financière de millions de personnes.
L’assouplissement des limites de part de marché pourrait donner un nouvel élan à cet écosystème. En permettant aux acteurs établis de se développer davantage, cette mesure pourrait stimuler la concurrence et l’innovation dans le secteur des paiements numériques. Cela pourrait également attirer de nouveaux investissements et favoriser le développement de services financiers plus avancés pour les consommateurs indiens.