La terreur de l’IA pour Nicolas Cage
Nicolas Cage, cet acteur au charisme indéniable et aux performances souvent mémorables, a récemment exprimé sa profonde inquiétude quant à l’usage de l’intelligence artificielle dans l’industrie cinématographique. Dans un registre entre méfiance et appréhension, Cage a eu des mots très durs pour décrire ce qu’il perçoit comme un véritable « cauchemar ». La modernisation technologique, par le biais de l’IA, pourrait-elle s’accaparer l’authenticité artistique des comédiens ?
C’est une question qui tourmente Cage depuis son expérience pour le film « The Flash ». Après avoir découvert un caméo numérique qui ne reflétait pas sa prestation réelle, l’acteur n’a pu dissimuler sa consternation. La performance aurait été altérée, selon lui, par les manipulations d’une technologie qu’il considère envahissante. De plus, ses récents engagements avec Amazon Prime pour la série « Spider-Man Noir » l’ont poussé à subir des scans corporels, ajoutant à sa tension face à la numérisation progressive des acteurs.
Les implications pour l’avenir des acteurs
L’idée qu’un acteur puisse être remplacé ou transposé à l’écran par des procédés numériques, semble pour Cage, être une menace directe à l’authenticité et à la singularité de leur métier. L’acteur se montre particulièrement préoccupé par le fait que la technologie pourrait usurper leur talent inné, laissant planer l’ombre d’une standardisation des expressions artistiques. « Ils vont juste voler notre essence créative », a-t-il affirmé avec fermeté, redoutant que l’industrie ne privilégie l’efficacité technologique à la complexité humaine.
Cette angoisse est partagée au sein du milieu professionnel où les innovations récentes dans le cinéma ont introduit des transformations majeures. Les acteurs s’interrogent sur l’avenir de leur profession : la magie insubstituable de la performance en direct peut-elle résister à l’attrait d’une IA capable de reproduire des expressions faciales ou de voix avec une précision troublante ? Nicolas Cage, en dépit des prouesses technologiques, alerte ses pairs sur le risque potentiel de déshumanisation du septième art.