État des faits : Le départ d’Assad
Dans la nuit du 7 au 8 décembre, le dirigeant syrien Bachar al-Assad a quitté le territoire syrien à bord d’un avion. Cette fuite intervient après une longue période de rébellion qui s’est intensifiée récemment, menant à la prise de Damas par les groupes rebelles, notamment le HTS (Hay’at Tahrir al-Sham). D’après les informations relayées par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Assad aurait quitté le pays avec sa famille, mettant fin à vingt-quatre années de règne. Il aurait pris la direction de Moscou, où il aurait trouvé refuge. Le départ précipité s’est produit après une série d’offensives qui ont ébranlé le pouvoir placé jusqu’alors.
Réactions internationales et positions stratégiques
Moscou a confirmé que Bachar al-Assad a volontairement abdiqué de ses fonctions et s’est rendu en Russie. La Russie, en tant qu’alliée fidèle du dirigeant syrien, a joué un rôle déterminant tout au long du conflit. Les États-Unis, par l’intermédiaire du président élu Donald Trump, ont également réagi face à cette tournure inattendue des événements. De son côté, la France a publiquement exprimé sa satisfaction quant à cette évolution, saluant la fin d’une ère autoritaire en Syrie.
Les répercussions sur les relations internationales se sont fait sentir immédiatement, alors que l’Iran, autre allié clé de Damas, jauge les implications de la résidence d’Assad à Moscou.
Les agences de presse russes rapportent que Bachar al-Assad et ses proches se trouvent désormais en sécurité dans la capitale russe, renforçant la protection diplomatique dont il pourrait bénéficier dans ce nouveau contexte géopolitique.