voteinutile.fr logo

Sam Bankman-Fried : un aperçu fascinant de son journal carcéral en vente

Le quotidien d’un ex-magnat des cryptomonnaies

Sam Bankman-Fried, autrefois qualifié de roi des cryptomonnaies, se retrouve aujourd’hui emprisonné au Metropolitan Detention Center de Brooklyn. Dans son journal carcéral, il relate les défis du quotidien, évoquant des détails apparemment insignifiants mais révélateurs de sa condition, telle que l’absence de coussins. Il a décrit dans le passé comment il était contraint d’utiliser son costume marine, porté lors de son procès, comme soutien de tête. Sam Bankman-Fried confie également que dormir sans coussin ou sans sa peluche préférée, un ours en peluche nommé Manfred, est une tâche ardue qui exacerbe des douleurs dorsales. Cette quête de confort l’a poussé à échanger deux muffins contre un oreiller de fortune composé de matelas déchirés. Le récit souligne aussi l’absence de repères temporels, ce qui le conduit à investir dans une montre digitale, utilisée pour pallier le manque de chronomètres.

Intrigues et adaptations derrière les barreaux

À travers son journal, Bankman-Fried dépeint ses interactions avec ses codétenus, tels que Harry, un individu aux paradoxes intrigants, captivé par le film biographique de Freddie Mercury. Les réflexions de Sam sur les paris sportifs de ses compagnons, bien qu’il ait lui-même détourné des milliards pour des investissements en cryptomonnaies, révèlent un certain mépris pour ces jeux de hasard. La méthodologie douteuse de parier systématiquement des montants croissants pour compenser les pertes est perçue avec hébétude, un rappel ironique du passé de l’homme d’affaires devenu détenu.

En outre, Bankman-Fried fait état de l’abus généralisé d’une substance inconnue, surnommée deuce, dont la consommation transforme les prisonniers en zombies. Il raconte que les séances de fumage ont poussé les autorités à confisquer toutes les possessions non autorisées de son bloc. Au milieu de ces récits, SBF conserve une certaine introspection sur la vie en détention, relevant la dichotomie entre la privation totale de liberté et le désir de rester fidèle à soi-même. Le journal nostalgique se penche aussi sur son histoire personnelle avec Manfred, son fidèle compagnon de peluche, retracé à travers les différentes étapes de sa vie, de Stanford aux Bahamas.

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.