Le géant de Redmond vient de mettre un terme à une méthode largement utilisée pour installer Windows 11 sur des machines non officiellement supportées. Cette décision risque de laisser de nombreux utilisateurs sur le carreau, les forçant à revoir leurs options pour rester dans la course.
Microsoft a en effet corrigé une faille permettant de contourner la vérification du TPM 2.0 lors de l’installation de Windows 11. Ce correctif implémenté dans la dernière build Canary (numéro 27686), bloque désormais l’utilisation de la commande « /product server » qui permettait d’ignorer les vérifications matérielles.
Un astuce fort utile sur du vieux matos
Cette astuce était devenue le Saint Graal des possesseurs de PC un peu datés. Elle offrait une seconde jeunesse à des machines équipées de processeurs aussi vénérables que les Athlon ou les Core2Duo, pourtant officiellement bannis de la fête Windows 11. Un véritable pied de nez aux exigences matérielles draconiennes imposées par Microsoft.
Mais la fête est finie. Sans tambour ni trompette, Microsoft a décidé de cadenasser cette porte dérobée. Les utilisateurs concernés se retrouvent face à un dilemme cornélien : rester sur Windows 10 et ses jours comptés, faire le grand saut vers Linux, ou se résoudre à mettre la main au portefeuille pour une mise à niveau matérielle.
Une décisions prise au nom de la sécurité mais au détriment du support matériel
Cette décision de Microsoft soulève des questions sur sa stratégie à long terme concernant la compatibilité de Windows 11. Le géant du logiciel semble déterminé à imposer des standards de sécurité élevés, quitte à laisser sur le bord de la route une partie non négligeable de son parc installé. Une approche qui pourrait se révéler à double tranchant, entre renforcement de la sécurité et risque de fragmentation de sa base d’utilisateurs.
Cette situation ne manquera pas de faire grincer des dents bien que d’autres méthodes de contournement existent encore, mais pour combien de temps ? Microsoft semble bien décidé à verrouiller son système d’exploitation dernier cri, quitte à froisser quelques plumes au passage.
En attendant, les utilisateurs de PC « non conformes » devront redoubler d’ingéniosité ou se résoudre à faire évoluer leur matériel. À moins qu’une nouvelle faille ne vienne rebattre les cartes ? Dans le monde du bidouillage l’imagination est souvent la meilleure des armes face aux restrictions imposées par les géants du logiciel.